Poèmes paramétriques: La contrainte engendre la plus grande liberté de langage. Et plus elle est sévère, plus elle est créatrice.
Le vent de l'Esprit qui souffle
Fortifiées des hivers qu’elles déjouent et piétinent,
Vers le soleil levant de leur nid d’adoption,
Les hirondelles, huent les violences des dures saisons qui s’inclinent,
Et sèment même dans le ciel le secret des hautes cimes,
Qu’elles creusent dans ce vide qui accueille leurs sillons.


Galaxie Jérusalem
Comme des lunes invisibles sans les reflets du soleil,
Les chrétiens tour à tour se voient dans le reflet de leur Dieu,
Abritant l’Évangile, fer de lance de l’éveil,
Le feu clignote dans la nuit et inspire le réveil,
Sur une flèche miroitée d’un rayon de ses Cieux.
Le train qui en cache un autre (il faut toujours méditer un objet allégorique...)
Le pécheur comme une toile d'araignée dans sa mort,
Dont la tente soutient le vêtement du gel en hiver,
Parée qu’elle devient aux rayons de l’aurore,
Sa partie intérieure, effrayante et vile aux premiers abords,
Du sang de sa gloire, revêtue, elle présente les revers.

Le Haiku en Amérique Latine
La construction du Haiku, à cause de sa forme courte (5/7/5), de 3 ou 2 vers, implique de s'appliquer à la richesse, la qualité et la profondeur des mots. La contrainte devient ainsi paradoxale, car là où le pluriel des mots n'a pas sa place, la qualité réverbérée du poème n'est autre que la qualité du langage employé. Ainsi l'espace réduit implique de rencontrer la liberté en puisant dans une autre source, pour oublier la contrainte. Dans les pays d'Amériques latines, le Haiku a donné naissance aux poésies paramétriques ("microgamas")
Cielito lindo
Ay Ay Ay Ay !
Canta y no llores,
Porque cantando se alegran,
Cielito lindo, los corazones!
Quirinio Mendoza
Mon joli petit ciel
Aie aie aie aie !
Chante et ne pleure pas,
Parce qu'en chantant, mon petit ciel joli,
Les coeurs se réjouissent!
Quirinio Mendoza



Quirino Mendoza y Cortès (1862_1957, Mexique)
Comme le disait lui même, le parolier sud-américain qui aimait Jésus-Christ: le Haiku est un contenu paradoxal devenu libre dans un espace infiniment petit et rétréci. La liberté peut ainsi se définir comme un contenu insaisissable, en dehors de son approche paradoxale, comme celle d'une prison de liberté ou d'une cage de verdure. L'homme de foi avait pour coutume de partager l'Évangile aux prisonniers (reclusos), sur son continent natal d'Amérique latine. Ainsi, il libérait le contenu poétique des haikus d'auteurs latinos (ou de poésies sud-américaines construites selon cette logique), par des odes musicales dédiées à l'émerveillement à son Dieu. Le prisonnier dans son regard de liberté, regarde le ciel et les étoiles de l'Évangile de Dieu, ouvert à lui et seulement à lui, derrière les barreaux de sa cage de liberté. La prison devient alors l'espace insaisissable, en dehors des réalités du cœur du détenu, qui appartient à Dieu: Or, le Seigneur c'est l'Esprit; et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté (2 Corinthiens 3:17)
(Le concert représentatif de son travail de foi était offert le W.E dernier à ____ avec un magnifique ensemble de chœurs et de guitares (avec quelques harpes et une danseuse bien exercée). J'ai compris en ce jour, la liberté offerte par Dieu, à ces gens à qui Dieu l'a destinée. Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé (Romains 5:20).
Créez votre propre site internet avec Webador